Guez (Alain), (dir.)
« Petites lignes » ferroviaires, des infrastructures recyclables
Une exploration
17 x 24 cm | 232 p. | 230 ill. couleur | isbn 978-2-86222-095-6 30 €
Vient de paraître Disponible en édition numérique |
[Luna d’Emilio, Géocarrefour, 30/03/2021] « […] La communauté des architectes trouvera dans cet ouvrage une restitution structurée et riche, qui actualise la relation entre architecture et territoire (relation ancienne comme la discipline elle-même) à l’aune de la posture de la recherche par le projet, démarche qui est ici présentée de manière claire, argumentée et surtout réflexive. La communauté plus large des sciences humaines pourra y reconnaitre la capacité des architectes à manipuler échelles, concepts, créativité et finesse (de par leur proximité avec des situations réelles) dans une démarche ouverte sur le futur selon des fondements épistémologiques sans doute peu connus. » Lire l’article complet »
[Pierre Zembri, Transports urbains, no. 137, déc. 2020.] « Les petites lignes sont actuellement à la mode, avec pléthore de propositions pour les sauver, les recycler ou les convertir à d’autres usages. S’il manque des fonds pour les remettre à niveau et les faire contribuer à une desserte équilibrée des territoires, les idées ne manquent pas! Cet ouvrage, patronné par SNCF Réseau et coordonné par des enseignants de l’École nationale supérieure d’architecture de Nancy qui ont mis à contribution des étudiants de Master, accueille également des contributions de chercheurs extérieurs comme Karen Bowie ou Dominique Laousse. Il est organisé en trois parties d’inégale longueur. La première partie, intitulée Des cycles ferroviaires, associe deux contributions destinées à mettre en contexte et en perspective les projets menés au sein de l’ENS d’architecture de Nancy… » Lire l’article complet »
[Archiscopie, n° 24, hiver 2021] « Un héritage infrastructurel, au regard des enjeux d'aujourd'hui, notamment en termes de mobilité, de fréquentation, de développement durable, d'entretien et d'investissement économique, qui pose des questions auxquelles des étudiants en master Architecture, villes, territoires (ENSA Nancy) et leurs enseignants ont répondu au cours d'ateliers de projet, accompagnées de réflexions architecturales et urbanistiques. »
[S.D., La Vie du Rail, janv. 2021] « Décennies après décennies, des milliers de kilomètres de lignes ferroviaires ont été fermés en France. Ces petites lignes représentent une richesse pour l’avenir et le développement des territoires… à la condition de se saisir du sujet ! Dans cet ouvrage, les auteurs abordent la question sans rien s’interdire. […] Les six projets pensés par les étudiants de l'ENSA Nancy se penchent sur la question de la nouvelle utilisation de ces infrastructures. Ce livre a le mérite d’ouvrir le débat sur l’avenir de toutes ces lignes grâce à des propositions concrètes et à des réflexions sur la place de cet héritage dans le futur des territoires. »
[Gwenaël Doré, Revue d’écnomie régionale et urbaine, 2022] « Les “petites lignes” ferroviaires sont aujourd’hui une voie pour penser les pratiques et la vie dans les territoires. C’est cette possibilité qui est explorée à travers un ensemble de projets de fin d’étude réalisés dans le cadre d’un master d’architecture à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Nancy, en collaboration avec les Ateliers de dialogue territorial entre acteurs locaux et SNCF Réseau sur 2018-2019 et 2019-2020. L’ouvrage est centré sur le devenir des “petites lignes” autour d’une hypothèse centrale : “A partir de techniques et technologies contemporaines, cohérentes avec des territoires peu denses, offrant, parmi les ressources locales, des infrastructures ferroviaires aujourd’hui peu ou pas exploitées, les questions explorées ici peuvent être formulées ainsi : quelle pourrait être, en France, voire ailleurs, une offre ferroviaire adaptée aux possibilités de territoires singuliers, avec un important héritage en termes d'infrastructures, capable de concurrencer ce vecteur de liberté que représente l’usage exclusif de la voiture individuelle ? Quel imaginaire contemporain serait capable de rendre désirables des pratiques de mobilité supports de nouveaux modes de vie ?” (p. 11) […] Dans les dernières années, 27 lignes ferroviaires ont été supprimées (soit 4 % du réseau national) et 27 autres lignes ont un besoin urgent de travaux, cependant que de nombreuses lignes connaissent un service fortement dégradé. Quelques rares lignes ont été rouvertes grâce à des concours financiers importants (supérieur à 60 % du coût) de la part des collectivités territoriales (Brest-Quimper, Nantes-Chateaubriand réactivée sous forme de tram-train…). […] Rappelons que le réseau ferroviaire compte aujourd’hui près de 30 000 kms de lignes dont 12 000 kms correspondent à ces lignes de desserte fine, dont près de 9 200 accueillent du trafic voyageur. En dépit des très nombreuses fermetures intervenues depuis les années 1930, ces petites lignes continuent de couvrir 40 % du réseau (Philizot, 2020b). Les orientations politiques récentes semblent offrir un offrir un nouvel horizon à ces petites lignes. En effet, la tendance à la fermeture n’est pas inéluctable : ainsi en Allemagne, l’offre de trains régionaux a largement augmenté au cours des vingt dernières années, sous l’impulsion de Länder, voire de syndicats intercommunaux (Quidort, 2018), et le nombre de passagers aurait augmenté de plus de 50 % depuis 2000. »